French and English
De retour pour une nouvelle découverte!
Plus je découvre de nouvelles marques, plus je me rends compte de la culture entrepreneuriale qui se développe dans mon cher pays!
De plus la qualité du travail me fait vraiment hésiter à dépenser mon argent dans des grandes boutiques étrangères alors que la qualité et l’originalité sont là.
Mimi Cherry
Plus connue sous son surnom Mimii Cherry, Aminata est une jeune dakaroise de 25 ans qui a lancé sa marque du même nom. Elle a fait son cursus scolaire à Dakar, De Yalla Sur En à BEM Dakar en passant par Jeanne d’Arc, et est banquière de profession.
« Disons que je suis une adepte de la mode dans sa globalité (Fashion Victim pour certains lol) et cela a toujours représenté l’un de mes principaux centres d’intérêt. »
La naissance de la marque
L’idée de Mimi Cherry est venue d’un projet professionnel à rendre durant ses études en 2014. 5 ans plus tard le projet devient réalité, 100% made in Africa, une chaussure féminine, raffinée avec un rendu de qualité. Du MADE IN AFRICA avec des modèles très “EUROPÉENS”.
« Tout le monde a besoin de porter des chaussures et c’est donc un besoin physiologique (en tout cas moi je le considère comme tel au même titre que manger et boire. »
Une paire Mimi Cherry est la paire de TOUTES; avec un concept de noms propres sur les références des différents modèles, qui fait que chacune s’approprie la marque.
“Toutes les Fatima se voient à travers les sandales à talons #Fatima” – “Aida on her Aida’s shoes” - etc.
Challenges
Être jeune au moment de la création de son entreprise est un défis qui va au-delà du domaine professionnel, et qui pour moi est bien plus un défis personnel. J’ai toujours aimé les défis et surtout le fait d’en avoir relevé un de taille : être très tôt indépendant financièrement. C’est ainsi que j’ai pu procédé à mon autofinancement.
Nous savons tous que le réel soucis de l’entrepreneuriat au Sénégal c’est le financement de ses activités car le pays dispose d’un circuit de financement assez hermétique. Aujourd’hui le principal soucis de Mimi Cherry est le stockage étant donné que nous ne disposons pas encore de local. Le fait d’allier la marque et mon travail en entreprise également, est tout de même une tâche colossale et nécessite un maximum de concentration afin de pouvoir faire la part des choses.
Et en tant que femme entrepreneur, le fait de s’identifier à des modèles comme Adama Paris, Anta Babacar Ngom et tant d’autres, est quand même motivant et rassurant. La femme est naturellement plus perfectionniste et plus raffinée donc c’est un point fort de Mimi Cherry.
Mimi Cherry dans le futur
« Il n’y a pas encore de collaboration avec d’autres partenaires pour le moment mais nous ouvrons nos portes à qui en voudrait!
Je m’inspire beaucoup de Adama Paris et des marques européennes de chaussures. »
Les objectifs sont simples: A court et moyen terme ça serait l’ouverture d’un local et la création de site web. Et à long terme, ça serait d’ étendre la marque au niveau international.
Pour finir: Apporter une nouvelle touche à la consommation locale
D’habitude, les chaussures sont en provenance de l’Asie (made in China, Taiwan) et l’Europe et donc ne sont pas fabriquées sur le territoire national. Cet effet de la mondialisation a permis certes de baisser les prix de consommation avec le faible coût de production, mais ça détruit nos emplois traditionnels surtout pour les cordonniers. Chacun doit s’approprier ce concept de Made in Africa et ainsi jouer sa partition au développement du pays.
Back for a new discovery!
The more I discover new brands, the more I realize the entrepreneurial culture that is developing in my beloved country!
In addition, the quality of work makes me really hesitate to spend my money in foreign big shops while the quality and originality are there.
Mimi Cherry
More known by her nickname Mimii Cherry, Aminata is a 25-year-old girl from Dakar who launched her brand of the same name. She did her schooling in Dakar, from Yalla Sur En to BEM Dakar through Jeanne d'Arc, and she is a banker by profession.
"Let's say I'm a fan of fashion in its entirety (Fashion Victim for some lol) and this has always been one of my main interests. "
The birth of the brand
The idea of Mimi Cherry came from a professional project during her studies in 2014. 5 years later the project becomes reality, 100% made in Africa, a feminine shoe, refined with a rendering of quality. All MADE IN AFRICA inspired by "EUROPEAN" models.
"Everyone needs to wear shoes, so it's a physiological need (at least I think of it as a need like eating and drinking."
A pair of Mimi Cherry is the pair of ALL, with a concept of proper names on the references of different models, which makes each appropriates the brand.
"All Fatima are seen through the sandals #Fatima" - "Aida on her Aida's shoes" - etc.
Challenges
Being young when you start your business is a challenge that goes beyond the professional realm, and for me it's more of a personal challenge. I have always liked challenges and especially this one: to be very early independent financially. This is how I managed to self-finance.
We all know that the real concern of entrepreneurship in Senegal is the financing of its activities because the country has a fairly tight financing circuit. Today the main concern of Mimi Cherry is storage since we do not have a store yet. Bringing the brand and my day job too, is a daunting task and requires maximum concentration to be able to balance things out.
And as a woman entrepreneur, identifying with models like Adama Paris, Anta Babacar Ngom and many others, is still motivating and reassuring. The woman is naturally more perfectionist and more refined so it is a strong point of Mimi Cherry.
Mimi Cherry in the future
"There is no collaboration with other partners yet, but we are opening our doors to anyone!
I am inspired by many Adama Paris and European brands. "
The goals are simple: In the short and medium term it would be the opening of a local and the creation of the website. And in the long run, it would be to extend the brand internationally.
To finish: Bring a new touch to local consumption
Usually, the shoes are from Asia (made in China, Taiwan) and Europe and therefore are not manufactured domestically. This effect of globalization has certainly lowered consumer prices with the low cost of production, but it destroys our traditional jobs especially for shoemakers. Everyone must take ownership of this concept of Made in Africa and thus play its part in the development of the country.
Comments